Qui sont-ils?
On appelle proche aidant : « Les
personnes qui s’occupent de proches malades ou en situation de dépendance,
fournissent pour l’essentiel un soutien psychologique et social, effectuent des
tâches ménagères, assurent des transports et règlent des questions
d’organisation et administratives. Cette prise en charge vient compléter
l’offre des services d’aide et de soins à domicile, des hôpitaux et des EMS »
(Conseil fédéral, 2014).
L’AVASAD (2016) a déterminé les critères suivants pour identifier un proche aidant :
- L’aide apportée doit être indispensable (si le proche aidant ne le fait plus, quelqu’un d’autre devra le faire).
- Il doit exister un lien de proximité (et non pas un lien organisationnel comme le bénévolat).
- Souvent, le proche aidant ne s’identifie pas comme un « proche aidant ». Il est d’abord la fille de..., le fils de... ou le / la partenaire de... Il ne se met donc pas cette étiquette de manière naturelle puisque cela se fait lentement (par glissement).
Du point de vue démographique:
Une enquête de SwissAgeCare(2010) montre en effet que se sont dans une plus large proportion les filles et les fils qui s'occupent de leurs proches âgés. | |
Selon une étude de SAKE(Schweizerische Arbeitskräfteerhebung), réalisée
en 2004, la part de la population active dans une situation deproche
aidant (work&care) était 4% et plus de 65% d’entre eux étaient âgés
de 40 à 60 ans. |
Différentes enquêtes de Careum effectuées entre 2007 et 2011 auprès d’entreprises de 200 à 5500 employés relèvent un taux de 11 à 24%, (voire 34 % si on considère également les personnes qui ont été proches aidantes, à une période précédente). Ce nombre risque de devenir encore plus important ces prochaines années si l’on en croit les projections en termes d’évolution démographique.